1. |
Natura hominis
02:26
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Avide, vouloir toujours plus de pouvoir
Cupide, amasser, amonceler la monnaie
Natura hominis est, ita fecit (la nature de l’homme est ainsi faite)
Truand, tout se pille, tout se vole, tout se prend
Tuant, son voisin pour la terre, pour l’argent
Capitalismus regit mundi (le capitalisme règne sur le monde)
Fortunate (heureusement)
Finis enim prope est (la fin est proche)
Omni mox destruatur (tout va bientôt être détruit)
Je ne crois pas à un possible réveil des consciences
De toutes façons écrasé par toutes ces puissances
Destructrices, dévastatrices, fanatiques et politiques
Natura hominis est, ita fecit (la nature de l’homme est ainsi faite)
3000 ans d’histoire guerrière et sanglante
De religions meurtrières et violentes
Capitalismus regit mundi (le capitalisme règne sur le monde)
Fortunate (heureusement)
Finis enim prope est (la fin est proche)
Omni mox destruatur (tout va bientôt être détruit)
Souillant, la terre, les mers de ses enfants
Brisant, les rêves, révolutions des plus grands
Capitalismus regit mundi (le capitalisme règne sur le monde)
Fortunate (heureusement)
Finis enim prope est (la fin est proche)
Omni mox destruatur (tout va bientôt être détruit)
Un cycle va bientôt pouvoir s’achever
Un cataclysme, une destruction programmée
Natura hominis est, ita fecit (la nature de l’homme est ainsi faite)
La planète va pouvoir
Renaître de ses cendres
Natura est, ita fecit x2 (la nature est ainsi faite)
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2. |
Homme blanc
01:39
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Juché, perché
Tout en haut de ton monticule
Petit tas d’orgueil bien épais
Tu dis au monde ta superbe
Collet monté
Pousseras-tu le ridicule ?
À te croire si bien sensé
Jamais humble, repu de verbe
Homme blanc, homme pâle
Ton monde s’affale
Homme blanc, homme pâle
Fat sans égal
C’est sans regret
Que tu manipules et calcules
Gardant ainsi masqué le vrai
Pour tous ces crimes, qui scellent ton ère
Les terres sacrées
Pour ton profit que tu macules
Du pas guerrier, foulées au pied
Rendues stériles et délétères
Homme blanc, homme pâle
Ton monde s’affale
Homme blanc, homme pâle
Fat sans égal
As-tu cru éclairer le monde
Sous les œillères qui bornent,
Ton point de vue d’homme blanc ?
Crois-tu chasser néant et ombre
Sans écouter, ni prendre avis
Toujours de nous pouvoir faire sans ?
Mais qui t’a dit que d’entre nous,
Pour sûr, tu étais le premier ?
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3. |
Bon vent
02:25
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Là-haut dans les mâts
Les alizés gonflent les voilent
Sur le pont les marins s’affairent
Le second a une poigne de fer
Dans les entrailles du galion
L’odeur fétide retourne la tripaille
Le scorbut, la dysenterie
Des corps affamés, des hommes affaiblis
En vous souhaitant bon vent
Si la mort ne vous fauche pas en route
En route pour l’autre continent
Parqués dans les soutes
Infecte bouillie
La nourriture qui les tient en vie
Des plaies ouvertes
Le fouet, les fers pour les soumettre
En vous souhaitant bon vent
Si la mort ne vous fauche pas en route
En route pour l’autre continent
Parqués dans les soutes
Commerce indigne
De l’atlantique à la mer de chine
Des navires les amenèrent
Vers une vie au goût bien amère
De l’autre côté de la terre
Certains offusqués
Contre l’esclavage se sont levés
Des siècles ont dû s’écouler
Pour imposer ces idées
Mais de tous les côtés de la terre
A-t-on vraiment changé ?
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4. |
Les chaînes
03:11
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En 1761 le Portugal amène les voiles
Quasiment un siècle de souffrances, la France entre dans la danse
Encore quelques années se sont écoulées
Avant qu’en Amérique on retrouve la liberté
La donne a-t-elle vraiment changé ?
Les chaînes se sont-elles brisées ?
Les maîtres se sont-ils retirés ?
Êtes-vous sûrs que les vents ont tourné ?
De l’Europe à l’Afrique, de l’Asie aux Amériques
40 millions d’humains sont esclaves de leurs contemporains
De l’exploitation sexuelle, dans les ruelles, dans les bordels
Il y a les femmes de réconfort esclaves des stations de confort
Des bêtes de sommes qui triment dans les usines en Chine
Des ouvriers déportés jusqu’en Pologne par la Corée
Il y a Daech qui fait commerce des femmes en toute impunité
En Libye des africains qui sont vendus sur des marchés
C’est au fond des mines en Centrafrique
Que des hommes s’échinent, ploient sous les coups de trique
Du simple employé de maison
Jusqu’à la main d’œuvre des grosses exploitations
Mauvais traitements, humiliations
Ici le maître impose ses conditions
Triste constat, depuis la nuit des temps
L’homme asservit ses semblables on n’a pas vu de grands changements
Des textes, des lois, des constitutions
N’ont pas vraiment eu l’effet d’une révolution
La donne a t’elle vraiment changé ?
Les chaînes se sont-elles brisées ?
Les maîtres se sont-ils retirés ?
Êtes-vous sûrs que les vents ont tourné ?
Êtes-vous sûrs ? Êtes-vous sûrs ?
Êtes-vous sûrs que les vents ont tourné ?
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5. |
Boom
02:19
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Pas d’volcan sous-marin
Pas d’explosion, pas de magma
Pas de lave se frayant un chemin
Roche en fusion sous haute pression
Le regard sombre des ténèbres
Cherchant la voie vers la lumière
Détail d’un visage funèbre
Un œil de feu dans la mer
Y’a pas le feu au lac
Y’a pas de fumée sans feu
L’océan est en flammes
Y’a pas d’ supercherie
Pas de tour de magie
L’océan est en flammes
Nuages toxiques c’est la panique
Une catastrophe écologique
Incendie violent des dépôts chimiques
Poussés par les vents s’en vont au loin les nuages cyaniques
Y’a pas le feu au lac
Y’a pas de fumée sans feu
L’océan est en flammes
Y’a pas d’ supercherie
Pas de tour de magie
L’océan est en flammes
Si forts nous croyons être, bravant toutes les tempêtes
Croyant maîtriser les forces de la planète
Alchimistes prétentieux, savants fous se prenant pour dieu
Pensant à tort que l’on peut sans se brûler jouer avec le feu
Un jour BOOM BOOM
Un jour viendra BOOM BOOM
Viendra où tout ça BOOM BOOM
Tout ça explosera BOOM BOOM
Puissant
Violent
Sera le retour du bâton
Devant des hommes impuissants
Des cataclysmes grandissants
Sévère sera la punition
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6. |
Ad vitam
04:25
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Pourvu d’une bonne éducation
J’étais programmé pour avancer comme un pion
L’école, l’armée sous les couleurs de la nation
Fonder un foyer, jouir d’une bonne situation
Finalement j’ai pris la vie comme une fête
Le proverbe dit que chaque médaille à son revers
C’est vrai que je peux avoir des bobos à la tête
Mais pas de regrets même si parfois je me retrouve à l’envers
Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse
Et j’en ai bu des flacons, des cruchons de toutes espèces
La vie est courte c’est un voyage express
Pas le temps de lambiner on ira vite rejoindre Hadès
Qui donne le LA dans la grande symphonie de ta vie ?
T’oblige à suivre une voie que tu n’as pas choisie ?
T’es sur la route, sur la highway et c’est toi qui conduit
Pied au plancher, accélère, tu feras fuir l’ennui
Ouais, au volant sur la highway
C’est toi qui conduit
C’est ta vie qui défile, y’a pas de sauf-conduit
Accélère, accélère, tu feras fuir l’ennui
Prends-en plein la face
Il suffit juste d’être efficace
Y’a pas de place pour les mollasses
Faut surtout pas faire du sur place
Prends en plein la tête
C’est pas de la came pour les fillettes
Bourlingue de grosses teufs en guinguettes
On n’a qu’une vie, ouais faut que ça pète
Prends en plein la face
Prends en plein la tête
Prends en.…………...
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7. |
À boire
02:54
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Hilare, bavard, en bon pilier de comptoir
Il remet sa tournée
Soûlant, gueulant, ses 3 grammes dans le sang
Il renverse son godet
Tanguant méchamment, c’est la fin de soirée
Il s’en jette un dernier
« à boire, à boire, je veux encore à boire !!!!!! »
Un petit coup juste pour trinquer
Un petit coup pour s’enivrer
Un petit coup pour rigoler
Ahahahahahahahhhhhhhhh !!!!!
Assis au bout du comptoir
Il tombe de son tabouret
Y’a une urgence à force de boire
Faut vidanger, faut se speeder
Dans sa hâte d’aller aux cabinets
Il vacille, se cogne contre les murs
Au passage il écrase tes chaussures
Arrivé aux toilettes il chute
Pour ouvrir sa braguette il la lutte
Il a enfin le zobi à l’air
Il peut relâcher ses sphincters
Il pisse comme une vache normande
L’a tellement bu, commande sur commande
C’est la baffe dans sa gueule à chaque tequila PAF !
Il ne voit plus que d’un œil
L’autre s’est endormi tout seul
Y’en a qui profitent de la vie
Lui c’est plutôt qu’il la fuit…..
« à boire !!!!!! à boire, à boire, je veux encore à boire !!!!!! »
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8. |
I-tek jungle
02:10
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Nous sommes entrés dans l’ère de la numérisation
Le défi de l’époque c’est la miniaturisation
Créer, inventer toujours plus de petits objets
Pour communiquer, capter, filmer se déplacer
Nous sommes accros à ces bibelots
Des camés de l’I-tech
Nous sommes des toxicos
Filmés, suivis, fichés, écoutés
Pas de règles, pas de lois dans cette jungle technologique
Grâce à ton téléphone on t’écoute à distance
Quand ton ordi se transforme en caméra de surveillance
Tu passes à la caisse, y’a pas que ton compte en banque qui baisse
Car par là même tu laisses ton emprunte à grands coups de CB
Un p’tit coup de fil à passer…..écouté
Ton GPS est connecté…..repéré
Plus rien ne se passe sans qu’on contrôle ta position
Qu’on surveille tes fréquentations ou qu’on capte tes conversations
La liberté, laissez moi rigoler
Nous sommes surveillés, ils veulent même nous pucer
La liberté, laissez moi rigoler
Et pour me pucer il faudrait déjà m’attraper
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9. |
Punx monkeys
03:02
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Like little monkeys in a human forest
The young punks are ready to party
Jumping into the pit
Baring their teeth in the face of authority
Hugging and snogging
High on alcohol and drugs
The concert begins and everything starts jumping
Full of fun, friendship and social distortion
My sweet little punk monkeys
Like little monkeys on JL’s leg
They look, listen and shout
My sweet little punk monkeys
My sweet little punk monkeys x2
These monkeys are colorful and intelligent
They look their way in this world of agony
My sweet little punk monkeys
These monkeys can bawl « NO FUTURE »
But these monkeys are our future
My sweet little punk monkeys
My sweet little punk monkeys x2
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10. |
Barbelés
01:41
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Des barbelés pour t'empêcher d'entrer
Des barbelés pour t'enfermer
Des barbelés qui sont censés te défendre
Garantir ta sécurité
Les clôtures des camps si hautes
Les clôtures des champs si laides
Ces hommes enfermés pour leurs idées
Ces centrales sont protégées par cette ferraille
Menaces nucléaires, pensées libertaires,
Traversent les fils de fer
Ignorent les barrières
STOP - Combien d'humains enfermés
STOP - Combien de bêtes lacérées
STOP - De centrales fissurées
STOP - De prisonniers torturés
STOP - Combien de vies brisées
STOP - Cachées au monde entier
STOP - Derrière des fils barbelés
STOP - Barbelés.....
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11. |
Roms
02:13
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Les roms sont chassés, expulsés, humiliés
Depuis des siècles rien n'a changé
À croire que le liberté effraie
Les roms inlassablement rejetés par notre société
Tout a commencé au quinzième siècle
Ces populations marginales inquiètent, sont indésirables
On les pousse alors à se sédentariser
Autrement la sanction sera l'arrestation
La condamnation sans autre forme de procès
Et que vogue les galère pour ces hommes déportés
Ces enfants qu'on a enlevés et qu'on garde enfermés
Commencent des siècles de misère pour ces peuples opprimés
Bien que 500 ans se soient écoulés ça n'a pas évolué
En 2010 le discours infâme de Sarkozy
Le démantèlement de tous les camps roms est promis
en 2012 la gauche parlait de changement
Meilleur traitement, intégration et relogement
En 2020 la politique française n'a pas bougé
Les camps des roms continuent d'être démantelés
Ces gens ne sont pas relogés, juste déplacés
Et dans le bidonville d'à côté, la boue est la même
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12. |
Les marins
04:56
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Hey Dédé ! Dédé du bout du quai !
Hey Dédé tu m’entends ?
Si t’as fini ton quart on va aller s’en jeter un p’tit
On va se réchauffer un peu au café du vieux port
Faut vider les bouteilles pendant qu’on est encore en vie
C’est qu’on risque de ne plus avoir trop soif
Une fois qu’on sera morts …
Trop longtemps resté à terre
Ça sent l’humus, ça pue la misère
Trop longtemps resté au port
A boire, à finir ivre mort
Sur les quais, le roulis me manque
Alors je bois, je bois jusqu’à ce que la ville tangue
Et je suis triste, impatient, en colère
Moi je veux reprendre la mer
Virer de bord, mettre les voiles
Naviguer sous les étoiles
Les tristes jours des calmes plats
Vivre la folie des tempêtes
Sentir le creux des lames de fond
Les paquets de mer sur le pont
Perdre son cap, plus d’horizon
Mon âme dans la brume se confond
Et danser sous le mât d’artimon
Et danser avec Poséidon
Matelot, sors le rhum, remplis mon verre
De capitaine au long cours, de corsaire
Matelot, faut rester à flot, remplis mon verre
De marin assoiffé, de vieux loup de mer
Garder son cap, prendre son quart
Et pisser sous le vent
Hisser les voiles dans le brouillard
Naviguer par tous les temps
Et danser sous le mât de misaine
Et danser aux chants des sirènes
Matelot, sors le rhum, remplis mon verre
De capitaine au long cours, de corsaire
Matelot, faut rester à flot, remplis mon verre
De marin assoiffé, de vieux loup de mer
Les jours d’escale les hommes se déchaînent
Des cafés, des bordels, des endroits malfamés
Les nuits sont longues et elles s’enchaînent
Mais l’océan va les rattraper
Faut dire que sur le plancher des vaches
On s’ennuie si on a pas d’attache
Un marin trop longtemps à quai
Devient triste à se noyer
Et comme toujours on reprend la mer
C’est nos vies, pas la galère
Quand s’éloigne le débarcadère
Quel bonheur de quitter la terre
Un marin trop longtemps à quai
Devient triste à se noyer
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Pluto Crevé Réunion
Formed in 2012, Pluto Crevé is a 4-piece band from Réunion Island, mixing crust, hardcore, and punk rock. In 2018, they released the 'A Split World' split with ChuX BolloX and toured Europe. In 2023, their explosive debut LP with 12 tracks hit the scene, followed by another blazing European tour. Don't miss their loud, fast, and anarchistic rock'n'roll ! ... more
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